OWNI http://owni.fr News, Augmented Tue, 17 Sep 2013 12:04:49 +0000 http://wordpress.org/?v=2.9.2 fr hourly 1 Napster de la banque: prochain cauchemar des gouvernements? http://owni.fr/2011/05/25/naspter-banque/ http://owni.fr/2011/05/25/naspter-banque/#comments Wed, 25 May 2011 13:49:06 +0000 Rick Falkvinge http://owni.fr/?p=64308 La vraie bataille pour l’internet et les énormes changements que le réseau apporte ne fait que commencer. Ce que nous voyons aujourd’hui ne sont que des signes avant-coureurs, de petites disputes où les amis de ceux qui ont le pouvoir (l’industrie du copyright) se plaignent et obtiennent de piètres bénéfices.

Une des règles générales du progrès technique, c’est que ce n’est pas nécessairement la techno la plus riche en fonctionnalités, la moins chère, ou la plus accessible qui atteint la masse critique d’utilisateurs. En fait, c’est plutôt la technologie la plus simple d’utilisation.

Je cite fréquemment Youtube en exemple, car Youtube n’était pas le premier site à proposer de la vidéo sur le net. Diable, le porno le faisait depuis 5 ans lorsque Youtube est arrivé, et les techno-geeks le faisaient depuis 10 ans. Il y avait au moins une douzaine de façons ordinaires de partager de l’audio numérisé et des vidéos en ligne avec les autres.

À ce jour, l’histoire nous apprend que cela prend environ dix ans, depuis la conception d’une technologie, ou de l’application d’une technologie, avant que quelqu’un trouve la recette miracle qui rend cette technologie assez simple à utiliser pour que ça prenne.

Il serait indélicat de ne pas mentionner Napster dans ce contexte. J’ai commencé à échanger des fichiers sur FidoNet avec un modem 2400 bps en 1989. Textes, musique, images. C’était rudimentaire, mais nous le faisions. Quand un nouveau protocole appelé TCP/IP a débarqué vers 1995, nous avons tous migré. Puis en 1999, Napster est arrivé… et d’un coup, tout le monde s’est mis à échanger des fichiers musicaux. DC++ et d’autres imitations ont fait en sorte que nous partagions tout ce que nous voulions.

Le partage de musique a mis dix ans à s’emballer, grâce à Napster. Le partage de vidéos a mis 10 ans à devenir assez simple. Donc si vous voulez prédire la prochaine bataille, regardez ce que les geeks font en ce moment même, ce qui est obscur et qui n’a pas encore pris ; quelque chose avec des cas d’utilisations très claires et séduisantes, lorsque ça deviendra suffisamment simple.

Voici ce qui est sur mon radar : le système bancaire. Il existe au moins une douzaine de différentes variantes de monnaies chiffrées et décentralisées [Ndlr : ce sont des monnaies dématérialisées qui fonctionnent à l'aide de logiciels et d'algorithmes de sécurisation, le tout sans banque centrale], et de systèmes de transaction, très sophistiqués et totalement incompréhensibles, tels que RippleBitCoinecash, et d’autres.

De la même façon que BitTorrent a rendu l’industrie du copyright obsolète en un clin d’œil, ces systèmes vont naturellement rendre les banques obsolètes. Eux, ou leurs successeurs, vont atteindre un point de basculement dès que quelqu’un les rendra simples d’utilisation. La technologie est là, les scénariis d’usages sont là — et l’agacement vis-à-vis des grosses banques ne manque pas. Ce n’est plus qu’une question de facilité d’utilisation.

Quand les gouvernements comprendront…

Quand ce basculement arrivera, il n’y aura plus aucun point de contrôle central dans l’économie. Ce sera comme si l’on revenait une nouvelle fois au temps où tout le monde faisait commerce en espèces, le bon vieux cash, anonyme. Alors pourquoi cela donne-t-il l’envie aux gouvernements de murer l’Internet ?

Jusqu’à maintenant, du point de vue des gouvernements, quelques-uns de leurs amis se plaignaient du marasme des ventes de CDs, et ils leur ont donné quelques miettes d’avantages législatifs pour qu’ils la bouclent. Mais comment pensez-vous qu’ils réagiront lorsqu’ils réaliseront qu’ils ont perdu leur capacité à prélever des impôts ?

Imaginez les ramifications de cela pendant un instant. Les gouvernements dans le monde sont sur le point de perdre leur capacité à regarder dans l’économie de leurs citoyens. Ils risquent de perdre leur capacité à saisir des actifs, ils risquent de perdre leur capacité à collecter des dettes. L’usage de la force dans le monde ne sera d’aucune aide : tout est chiffré, et détruire un ordinateur avec toute la puissance de feu policière possible ne servira à rien.

Toutes les armes du monde seront inutiles face à la capacité des gens à conserver leur économie chiffrée pour eux. Elles n’y feront pas la moindre égratignure.

Si vous pensiez que les guerres sur la connaissance et la culture étaient déjà intense et importantes, je crois que nous allons voir des événements bien plus intéressants se dérouler durant la décennie à venir. Ce que nous allons voir, c’est l’émergence de ce que j’appelle l’« économie en essaim », une économie décentralisée et incontrôlable où un emploi à vie n’est plus essentiel à chaque être humain. Et je prédis que cela redéfinira la société d’une façon immensément plus importante que la possibilité de télécharger gratuitement de la musique de rap.


Article initialement publié sur le blog de Rick Falkvinge sous le titre “With The Napster of Banking Round The Corner, Bring Out Your Popcorn“, traduit par les soins de  Romain Rivière

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Retrouvez notre dossier sur le Bitcoin et les monnaies virtuelles :
Bitcoin: de la révolution monétaire au Ponzi 2.0
[APP] une autre monnaie est possible : une BD augmentée
Monnaies virtuelles: une révolution fiscale?

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Quand on aime la liberté, on n’aime pas la centralisation http://owni.fr/2010/11/11/quand-on-aime-la-liberte-on-n%e2%80%99aime-pas-la-centralisation/ http://owni.fr/2010/11/11/quand-on-aime-la-liberte-on-n%e2%80%99aime-pas-la-centralisation/#comments Thu, 11 Nov 2010 09:00:38 +0000 Thierry Crouzet http://owni.fr/?p=35234 Cen­tra­li­ser, c’est intro­duire des pas­sages obli­gés au cours des­quels on affirme son contrôle, c’est créer des zones de pou­voir et même de toute-puissance, des espaces opaques et impé­né­trables pour le pro­fane. Il y a ceux qui passent et ceux qui contrôlent les pas­sants. Il y a ceux qui subissent les règles et ceux qui les imposent. Sou­vent, cette hié­rar­chie pri­maire à deux niveaux se com­plique, chaque niveau se sub­di­vise pour que la pyra­mide s’élève.

Cen­tra­li­sa­tion implique hié­rar­chi­sa­tion implique émer­gence de struc­tures de domi­na­tion et réciproquement.

L’anarchisme, du moins tel que je le com­prends […] est une ten­dance de la pen­sée et de l’action humaine qui cherche à iden­ti­fier les struc­tures d’autorité et de domi­na­tion, à les appe­ler à se jus­ti­fier, et, dès qu’elles s’en montrent inca­pables (ce qui arrive fré­quem­ment), à tra­vailler à les sur­mon­ter, écrit Chom­sky.

J’aime cette défi­ni­tion de l’anarchie. Elle situe comme anar­chistes ceux qui se sont oppo­sés à l’esclavage ou ceux qui se sont oppo­sés à la domi­na­tion des hommes sur les femmes. Nous avons non seule­ment pour devoir de per­pé­tuer ces luttes anciennes mais nous devons en entre­prendre de nou­velles car des hommes ima­ginent sans cesse de nou­velles struc­tures de dominations.

Le logi­ciel libre

Au début des années 1980, Xerox intro­duit un point de cen­tra­li­sa­tion au AI Lab du MIT. La société y ins­talle une impri­mante laser pro­to­type sans en four­nir le code du driver.

Xerox en ne révé­lant pas le code intro­duit un gou­let d’étranglement. Il faut pas­ser par Xerox au moindre pro­blème et subir la logique de fonc­tion­ne­ment déci­dée par Xerox.

Xerox a intro­duit de la rareté là où les pro­gram­meurs avaient tou­jours connu l’abondance. Xerox s’est placé au-dessus d’eux, les a mis en situa­tion de dépendance.

Alors âgé de 27 ans, Richard Stall­man se sent pris au piège. Il en déduit que la pri­va­ti­sa­tion du code infor­ma­tique est une atteinte à sa liberté de pro­gram­meur et d’usager des ordi­na­teurs et de leurs périphériques.

Xerox jus­ti­fie l’instauration de cette struc­ture de pou­voir au nom du droit com­mer­cial. Est-elle jus­ti­fiée ? Non pense Stall­man et il trouve une manière de l’abattre : créer des logi­ciels libres et ouverts pour que la culture infor­ma­tique puisse se déve­lop­per et que cha­cun de nous soit maître de ses ordi­na­teurs et de ses périphériques.

Depuis il passe sa vie à lut­ter contre la réduc­tion arti­fi­cielle de l’abondance du code infor­ma­tique, et plus géné­ra­le­ment de tous les codes culturels.

La mon­naie libre

Dans l’économie, l’argent rem­place les lignes de codes et nous nous trou­vons dans une situa­tion com­pa­rable. Cer­tains opé­ra­teurs ont le pou­voir d’injecter de l’argent sup­plé­men­taire, presque à volonté.

Beau­coup de gens croient que ce pou­voir est dévolu aux banques cen­trales et admettent leur légi­ti­mité, puisqu’elles émanent du peuple, bien que de manière très indirecte.

Il ne s’agit pas de condam­ner en bloc toutes les struc­tures de pou­voir. Cer­taines peuvent être néces­saires, d’autant quand la grande majo­rité d’entre nous les accepte. Par exemple, la police.

En revanche, quand les banques créent l’essentiel de la masse moné­taire selon le méca­nisme de l’argent dette, le peuple ne le leur a pas concédé ce droit. Elles se le sont approprié.

Ces points d’émergence de l’argent frais sont peu nom­breux, pri­vés et fer­més aux yeux de la plu­part d’entre nous. Nous avons donc bien des struc­tures de pou­voir qui font la pluie et le beau temps dans l’économie.

Ces points cen­tra­li­sés de créa­tion moné­taire peuvent-ils se jus­ti­fier ? Est-il pos­sible de s’en pas­ser ? Oui, par exemple en fai­sant de cha­cun de nous des émet­teurs de mon­naie, selon de prin­cipe du divi­dende uni­ver­sel, en accord avec les méca­nismes théo­ri­sés, par exemple, par Sté­phane Laborde dans sa Théo­rie rela­tive de la mon­naie.

Il est inté­res­sant de remar­quer qu’une telle créa­tion moné­taire dis­tri­buée, selon un code moné­taire ouvert, n’est pos­sible qu’en s’appuyant sur les logi­ciels eux-mêmes ouverts. Stall­man a lancé un mou­ve­ment qui dépasse de loin le seul cadre informatique.

L’homme libre

Dès que nous nous trou­vons face à une struc­ture pyra­mi­dale nous devons nous inter­ro­ger au sujet de sa néces­sité. Chaque fois que nous pou­vons lui trou­ver un sub­sti­tut, nous sommes en passe de gagner en liberté (comme les esclaves, les femmes, les programmeurs…).

En trou­vant un moyen d’éviter le point d’étranglement que consti­tue une pyra­mide, nous gagnons en flui­dité. L’information ne monte plus avant de redes­cendre, elle cir­cule trans­ver­sa­le­ment. Nous n’attendons plus l’aval d’un supé­rieur, et du supé­rieur du supé­rieur, avant d’agir mais juste celui de nos pairs.

Encore une fois, l’informatique a son rôle à jouer. En nous aidant à nous inter­con­nec­ter, à tra­cer des réseaux sociaux de plus en plus dense, elle favo­rise la créa­tion d’organisations réti­cu­laires qui peu à peu cassent les hié­rar­chies : cir­cu­la­tion trans­ver­sale de l’information, auto-organisation, accrois­se­ment de l’intelligence collective…

Plus cette com­plexité sociale aug­mente, plus le mana­ge­ment top-down devient dif­fi­cile comme je le montre dans L’alternative nomade. Il coûte de plus en plus cher, passe sou­vent par le déve­lop­pe­ment de l’antipathie, devient dif­fi­cile à sup­por­ter pour la plu­part des gens.

Dans un monde com­plexe, les pyra­mides ont ainsi de plus en plus de mal à se jus­ti­fier… et leur main­tient n’est pos­sible qu’avec une dépense d’énergie pro­hi­bi­tive. Pro­gres­si­ve­ment, avec le déve­lop­pe­ment de la com­plexité sociale, les pyra­mides ne peuvent que se déli­ter. Chaque fois qu’elles abdiquent, nous gagnons en liberté.

Le com­bat pour le logi­ciel libre et pour la mon­naie libre se situe dans ce cadre plus géné­ral du pas­sage des orga­ni­sa­tions cen­tra­li­sées aux orga­ni­sa­tions réti­cu­laires. Il est en train de se répandre par­tout. Par exemple, quand les pay­sans vendent en direct leur pro­duc­tion ils s’attaquent à la pyra­mide de la grande distribution.

Crédit photos cc FlickR : argo_72, - FrOsT-, jirotrom.

Article initialement publié sur le blog de Thierry Crouzet.

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Civisme 2.0: ne pas voter? http://owni.fr/2010/03/15/civisme-20-ne-pas-voter/ http://owni.fr/2010/03/15/civisme-20-ne-pas-voter/#comments Mon, 15 Mar 2010 04:21:13 +0000 Thierry Crouzet http://owni.fr/?p=10077 Pour certains, s’abstenir est un manquement à ses devoirs de citoyen. D’autres estiment au contraire que refuser d’aller voter est une “insurrection civique” (cc Mélenchon). En l’absence d’un quorum, de prise en compte des votes blancs et compte tenu de l’abstention, il nous semble utile d’ouvrir le débat, qui agite aussi l’équipe de la soucoupe…


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Je n’ai pas voté une nouvelle fois et je ne voterai pas tant que la démocratie ne sera qu’un simulacre. J’ai dans Le peuple des connecteurs, et plus tard, exprimé des raisons théoriques pour ne plus voter (impossibilité de prévoir, impossibilité de contrôler la complexité, impossibilité de gouverner…), s’y ajoutent des raisons contestataires. Plus nous serons nombreux à ne pas voter, à refuser de choisir entre imbéciles et andouilles, mieux nous titillerons ceux qui effectuent encore ces choix stupides et qui nient notre liberté de choix. Un jour, un seuil d’abstention sera franchi qui fera s’écrouler un système représentatif exsangue.

Hier, dans le Languedoc, j’ai accompagné ma femme au bureau de vote. Elle a donné sa voix à Europe Écologie, c’est le choix que j’aurais fait si j’y avais été contraint. Non pas pour les plébisciter, mais pour me soustraire à leurs adversaires.

Dimanche prochain, ma femme aussi n’ira pas voter. Comment pourrait-elle choisir entre Frêche (extrême droite de type mitterrandien), UMP (extrême droite déguisée) et FN (extrême droite assumée) ? Elle ne votera pas et je suppose avec elle tous ceux qui ont choisi les Verts, le PS officiel ou la gauche dure. L’abstention devrait être en toute probabilité plus forte dans ma région.

Si les gens avaient du plomb dans la tête, il devrait en aller partout de même. Regardez les chiffres. Vous sommez les voix écologistes et Modem et vous arrivez au score de Bayrou en 2007, autour de 18%. Un hasard ? Je n’y crois pas. Parmi, ceux qui s’expriment, il y a 18 % de gens qui souhaitent une autre forme de politique. Et quand j’entends Cohn-Bendit se situer à gauche, je rigole.

Tu n’as rien compris. Si j’avais voté pour toi, et ma femme a voté pour toi, j’aurais voulu signifier mon rejet de la droite et de la gauche, mon rejet de l’ancien axe d’opposition. Alors quand tu t’allies avec ceux que je rejette, je ne peux pas te suivre.

Je me souviens d’une conversation en juin dernier, sur une terrasse parisienne, avec Sandrine Bélier, toute nouvelle eurodéputée écologiste. Je lui disais alliez-vous avec la gauche et c’est la mort. Elle me jura « jamais ». L’alliance, un an plus tard, vous l’avez déjà faite. Croyez-vous que les gens qui ont pu voter pour vous veulent de cette régression vers un programme commun ? Vous êtes bien comme les autres, seul le pouvoir vous intéresse… et ces petits avantages.

Alors on me dit que ne pas voter favorise le Front national. C’est quoi cette théorie ou plutôt cette rhétorique ? En 2002, au premier tour de la présidentielle : 28 % d’abstention. C’est peut-être beaucoup pour une présidentielle, mais on est loin des 53,5% des régionales 2010. Le Front national ne progresse pas avec l’abstention mais, comme l’abstention, avec l’inanité de nos politiciens. Ne confondons pas les causes et les effets.

Ne pas voter me paraît aujourd’hui la seule manière de militer pour une autre forme de politique. Ne pas voter n’est pas un désengagement, mais un refus des choix restreints qui nous sont offerts. Il faut ajouter au 18 % de ceux qui choisissent la troisième voix peut-être 30 ou 40 % de Français supplémentaires, ceux qui ne votent pas par dégout. La troisième voie est majoritaire en France et elle n’a aucun moyen de s’exprimer, sinon un jour, peut-être, par une insurrection généralisée.

Mais alors pourquoi personne n’arrive à incarner cette troisième voie ? C’est la seule question qui me paraît aujourd’hui intéressante. Bayrou tente et il sombre dans le narcissisme napoléonien. Europe écologie tente et s’acoquine avec la gauche. Rien de surprenant.

Cette troisième voie peut-elle être incarnée par un parti, par des candidats, par un présidentiable ? J’en doute. Si tous ces gens qui ne se reconnaissent plus dans la politique traditionnelle ont développé leur individuation, comme je le suppose, ils ne peuvent plus s’identifier à des totems tutélaires, ces doudous pour adulte, espèces d’individus transactionnels de pacotille.

La représentation absolutiste de nos démocraties n’est plus une forme qui convient à l’homme émancipé du XXIe siècle. Nous devons basculer vers une démocratie distribuée, une démocratie P2P, une démocratie de la responsabilité individuelle.

Utopie ? Préférez-vous le chaos qui se prépare quand les insatisfaits franchiront par leur nombre un seuil critique ? Nous changeons, le monde change autour de nous, la politique ne peut pas rester immuable, sinon de la fracture le sang coulera.

> Article initialement publié sur “Le Peuple des Connecteurs”

> A lire sur le sujet mais avec l’opinion inverse, les articles de Seb Musset: avant le scrutin, et après /-)

> Illustration empruntée à un blog sympa (lulz)

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